Coucou les amis,

On se retrouve aujourd’hui pour un nouveau portrait chinois ! Comme je vous le disais, ça faisait un moment que je voulais faire connaître les blogs que j’aime mais je voulais une façon plus originale qu’une interview ou qu’un focus blog. J’ai trouvé l’idée chez Les lectures de Blandine !

Et pour ce numéro, c’est Jérôme qui se jette à l’eau !

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Je me présente :

Je m’appelle Henri, j’voudrais bien, réussir ma vie.

Je suis sûr que tout le monde l’a déjà faite. Tant pis. Donc euh changeons de répertoire…

Oui, Jérôme, c’est moi, je n’ai pas changé

 

Je m’appelle Jérôme, j’ai 23 ans et je me prépare à l’agrégation de lettres modernes, c’est-à-dire que j’ai déjà plus de diplômes qu’il ne me faut pour travailler, mais que j’ai choisi d’être maso et de continuer des études pour passer un concours hyper difficile qui me permettra d’être prof (si je l’ai). Je vais pas m’étaler plus, parce que d’une part, ce n’est pas très passionnant et, d’autre part, je sais que je suis bavard. On m’a dit qu’il y avait onze questions, alors vu que vous n’avez pas forcément envie de passer la nuit à lire cet article, on va enchaîner ! Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez me poser des questions sur Twitter (@ShipouJG), j’y répondrais peut-être (je préfère dire peut-être, faudrait pas que ce soit gênant, je vais pas vous donner mon adresse non plus).

Si j’étais un roman, je serais

Sacrément long et chiant à lire.

                J’sais pas. Ouais, le type fait des études de lettres et il ne sait pas. Limite, j’aurais envie de répondre Harry Potter, mais bonjour la crédibilité. Et puis après je vais culpabiliser de l’utiliser pour « si j’étais un film ». Je n’ai plus le temps de lire avec mes études moi (la triste partie des études de lettres veut que ce soit vrai, on ne lit plus que les trucs pour les cours et après, ça nous plaît ou pas)…

leschosesperec-copie-1        Cela dit, je vais aller piocher dans mon champ d’étude et vous sortir Les choses de Georges Perec. Sans majuscule à « choses » parce qu’il l’a décidé, sans accent à Perec malgré la logique qui voudrait que si.

La quatrième de couverture nous en dit : « Bien que ce ne soit pas vraiment un roman, ce livre raconte une histoire. L’histoire d’un jeune couple, Jérôme et Sylvie, qui semble habité par les aspirations matérielles. » Ouais, le type s’appelle Jérôme, comme moi, ça ne s’invente pas. Je suis possiblement un narcissique mégalo (je vous rassure, je ne connais pas de Sylvie, zéro perversité dans le tas). Au beau milieu des années 60, Perec pond en fait une réflexion sur la pub et sur la société de consommation, et c’est passionnant. Contrairement aux apparences, les thèmes du roman sont hyper actuels et en même temps assez cachés pour qu’ils ne soient pas dérangeants à la lecture. La plume de monsieur Perec est très plaisante, avec des jeux de mots, des transgressions de règles stylistiques élémentaires, des jeux sur la forme, mais là c’est le littéraire en moi qui parle. À de nombreuses reprises, on se surprend à se dire « ah oui, j’ai vécu cette situation », et peut-être encore un peu plus si on est un jeune vivant à Paris ou en région parisienne, puisque c’est le point de départ de cette histoire.

Très, très passionnant, j’aimerais beaucoup être ce roman (même si ça n’en est pas vraiment un, je sais) car même s’il n’est pas bien long, il est une observation et une critique de la société très en avance sur son temps. Oui, j’ai aimé ces personnages qui n’en sont pas, qui ne sont qu’un outil de dénonciation de quelque chose et j’espère que je vous donne envie d’aller le lire (mais finissez quand même l’article hein, je fais ma pub à la fin).

Si j’étais un film, je serais

18378380AH ! Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban. Parce que j’ai adoré (contrairement à beaucoup) ce qu’Alfonso Cuaron a fait de l’univers du film, les transitions, les plans assez sympa et l’histoire complexe de voyages dans le temps. J’ai préféré le livre au film, évidemment, mais j’ai aimé vraiment ce film. De là à dire que je serais ce film si je pouvais, je ne sais pas quand même. C’est sûrement une mauvaise réponse. Je ne suis pas très film, donc c’est dur de donner une vraie réponse. J’aurais pu choisir Toy Story 3 pour sa conclusion, j’aurais pu parler de In your eyes de Joss Whedon (c’est sur Netflix, foncez les gens, foncez).

Je vais donc parler de Lust for Love qui est ma comédie romantique préférée et dont lelust_for_love casting est composé à 85% d’anciens de Dollhouse, avec des caméos et des guests, une bande-son parfaite… Peu de gens connaissent ce film, mais vraiment, il vaut le coup. Il ne révolutionne rien c’est sûr, pire, l’histoire est hyper banale : en gros, c’est un type qui a réussi à sortir un temps avec la fille dont il est amoureux depuis qu’il est enfant. Un temps, puisqu’elle l’a largué. Il veut la récupérer, il contacte donc l’ancienne meilleure amie de la nana pour lui
demander des conseils de drague. C’est d’une banalité remarquable, c’est aussi prévisible que ça en a l’air, mais le voyage est ponctué de moments très drôles et de scènes poétiques et de musique sympa et de… Bref, que des choses que j’aime bien, donc.

Si j’étais une série, je serais

Non mais Ludo ! Je regarde 150 séries, comment je suis censé en choisir une seule ?

community-saison-5-sur-nbc-affiche           Je suis un peu de mauvaise foi, car la réponse m’est arrivée assez rapidement, je suis Community évidemment ! C’est l’histoire d’un « groupe d’étude » dans une fac américaine. Des étudiants totalement différents qui se réunissent, théoriquement pour travailler l’espagnol (en saison 1), mais en fait parce qu’ils sont amis. Chacun a ses nombreux défauts, ses qualités, ses tics, ses délires et c’est un mélange à l’équilibre constamment remis en cause. La série parvient à durer sur six saisons, malgré des menaces d’annulation dès la fin de saison 2, malgré des dramas en coulisse (avec le départ forcé du producteur sur toute la saison 4), malgré des acteurs qui quittent le navire… Le groupe se recompose toujours, avec une dynamique différente mais toujours bien trouvée et drôle. Community m’a fait découvrir l’humour méta, qui fait références constantes à d’autres films ou séries, et quand je dis découvrir, je veux dire que je savais pas que mon humour avait un nom en fait. Des étudiants à vie qui passent leur temps dans des situations loufoques et faisant référence à des films/séries en permanence ? C’est marrant, ça me rappelle ma vie. J’ai un peu de chacun des personnages en moi (bon, non, pas Pierce) et chaque fois que j’ai besoin de rire, je sais que je n’ai qu’à lancer un épisode, n’importe lequel (bon, c’est un peu plus difficile en saison 4) pour trouver de quoi me marrer. Les dynamiques de groupe, les dialogues vifs et intelligents, l’humour permanent, les running gags, tout me plaît dans cette série, qui possède en plus le meilleur épisode final que je n’ai jamais vu (… pitié, faîtes que ce soit pas le dernier épisode !). Donc ouais, j’ai beau regarder 150 séries, aucune ne m’a convenu plus que Community n’a su le faire. #andamovie (aussi, pour les fans de Community qui cherchent un truc un peu similaire : foncez sur Teachers).

Si j’étais un goodies, je serais

Un TVshow time interactif qui parle et te fous la honte en société en clamant haut et fort que tu n’as pas encore regardé le dernier épisode de Plus Belle la Vie.

Une figurine Funko Pop Vinyl ! Quand je pense Goodies, c’est tout ce qui me vient, probablement parce que je suis tombé dans la folie Funko Pop. J’en ai une petit dizaine dans ma collection, rien d’excessif et principalement des cadeaux, mais que voulez-vous ? C’est un goodies très sympa qui décore agréablement l’étagère Harry Potter, le meuble à DVD et le devant de ma télé. En plus, je suis vraiment curieux d’imaginer ce que donnerait une Funko pop à mon effigie, surtout que j’ai un grand nez et que les figurines de cette marque n’ont pas de nez ! Quant à mes cheveux bouclés, ce serait rigolo de voir comment ils rendent. Ouais, ça me plaît comme réponse, je vais m’en contenter.

PS: vous vexez pas, je regarde PBLV moi aussi, mais non, non jamais je n’avouerai non, non…

Si j’étais une langue, je serais

La langue de Tatiana Maslany. Comment ça on ne parle pas d’un organe ?

C’est une question très difficile parce que j’étudie le français, le moyen français, l’ancien français, le latin, l’anglais et l’espagnol. Et j’ai des origines vendéennes donc j’ai des bases de patois. Bref, le choix est trop large. Surtout, j’utilise ces langues dans des contextes bien différents. J’aurais tendance à choisir l’anglais qui est la langue que j’entends et lis le plus au quotidien (je suis un vrai sérievore, oui, à ce point), parce que j’ai l’impression qu’elle me permet de faire tout un tas de trucs cools, mais en même temps, le français reste ma langue maternelle et celle dans laquelle je n’ai jamais le moindre souci à m’exprimer (sauf quand j’ai envie de faire un anglicisme). En plus, c’est la langue dans laquelle je peux faire le plus de jeux de mots. Voilà, je sais, je serais la souplesse de la langue anglaise (le buffyspeak me passionne du point de vue étude linguistique) associée à la maîtrise du français. Peu importe comment.

Si j’étais une personnalité, je serais

La schizophrénie.

J’imagine que c’est à prendre au sens d’être une star et du coup, indubitablement (j’aime bien ce mot), je serais Felicia Day. Figurante dans Buffy (Vi), rôle secondaire dans 220px-felicia_day_2012Supernatural (Charlie), Felicia Day est avant tout star de sa propre websérie (The Guild) qu’elle a écrit pendant six saisons. Elle sait tout faire, de la musique (le violon, acceptée à Julliard) au maths (elle a l’équivalent d’un Master), de l’écriture au chant, du jeu d’actrice à la présentation d’émission. Ça, c’est pour son côté pro. Maintenant, côté moins pro, j’ai eu l’occasion de la rencontrer et elle incarnait la joie de vivre, exactement comme à l’écran. Vous pouvez la croiser deux minutes dans la rue, vous pouvez être sûr qu’elle s’intéressera à vous, qu’elle posera une question cool sur vous, qu’elle vous fera des compliments, le selfie obligatoire, etc. C’est un modèle de bonne humeur permanente et d’acceptation, et si je pouvais changer de personnalité et de vie, sans hésiter, je lui piquerai tout ça. Si ce profil étrange vous intéresse, elle a (déjà) écrit ses mémoires, ça s’appelle « You’re never weird on the internet (almost) ». Rien que ce titre (Tu n’es jamais bizarre sur internet, enfin presque) résume tout ! Et puis, du coup, ça fait trois ans qu’elle est sur ma photo de profil Twitter.

Si j’étais un sport, je serais

Un marathon d’épisodes d’une série, c’est un sport, non? Y a le mot marathon dedans…

Oh là, bonjour la culpabilité, je ne fais pas de sport moi, je suis une catastrophe ambulante de ce côté-là ! S’il ne fallait en choisir qu’un, j’en prendrais quand même deux (mais quel relou !) : la marche et la natation.

La marche, parce que c’est celui que je pratique le plus : je privilégie dès que possible la marche aux autres moyens de transport qui ont tendance à me stresser à divers degrés (du « et si j’avais un accident de voiture ? » au « p*tain, le RER est encore annulé/en retard/en travaux/sur la planète Mars »). Du coup, je marche facilement 3 à 4h par semaine sur des petits trajets ; je privilégie les escaliers aux escalators, bref, toutes les petites habitudes de vie saines (encore un peu et il va virer vegan, méfiez-vous).

La natation, parce que c’est un sport que j’adore pratiquer, mais que je ne pratique plus depuis que je me suis cassé la clavicule en trois morceaux (c’est aussi rigolo que ça en a l’air). C’est très stupide car ce serait une bonne rééducation, mais vu que je nage mille fois moins bien qu’avant, je suis frustré. Et puis, c’est très (très, très) chiant d’aller à la piscine, de devoir se trimballer en maillot de bain au beau milieu de l’hiver, tout ça tout ça. J’adore nager l’été en vacances, quoi. S’il y a bien un sport où je me verrais tenter de dépasser mes limites, ce serait néanmoins celui-là.

Voilà, si j’étais un sport donc… l’un ou l’autre, celui que je pratique ou celui que je devrais/voudrais pratiquer. J’arrive pas à choisir, faîtes-le pour moi, merci !

Si j’étais un moment de la journée, je serais

En train de pioncer.

Le petit-déjeuner.  Juste parce que. C’est le repas le plus important de la journée, paraît-il. C’est aussi souvent le meilleur/le plus simple à préparer. Bon, sauf si c’est un petit-déjeuner anglais, là c’est un peu long à préparer, mais ça reste quand même le meilleur. Comment dire ? Je ne sais pas, sans mon petit déj’, je ne suis qu’un être bougon qu’il ne vaut mieux pas croiser. Le petit-déjeuner, c’est le moment où je me réveille, souvent devant une série ou un bon bouquin. Ah oui, c’est aussi le moment où faut pas me parler donc. Si j’étais un moment de la journée, je serais donc associable et en train de bouffer ? Eh, ça me correspond totalement ça, c’est cool !

Si j’étais une ville, je serais….

Sacrément obèse, dis donc.

C’est un choix que je n’aurais pas pu faire pendant longtemps, mais je dirais aujourd’hui Versailles. J’y ai vécu trois années (gros mytho, j’étais à une rue de la ville d’à côté où j’allais en cours les ¾ de mon temps et à 25 min à pied du centre) et c’est une ville que j’ai adoré. Entre les gens que je croisais dans le bois (oui, oui, oui) que je traversais pour aller en cours qui me disaient bonjour (en début d’année) et me demandaient comment se passaient mes études (en fin d’année) alors que je ne les connaissais pas, la sérénité, les sourires, les sorties nocturnes ou les retours à 6h du matin sans le moindre tracas, à traverser la place du marché qui sentait déjà bon le poulet grillé (mon dieu, allez faire un retour de soirée comme ça une fois dans votre vie et vous comprendrez)… Il y avait énormément d’avantage. C’est aussi la première ville où j’ai vécu tout seul, libéré délivré (pardon) de ma famille, ça joue forcément. Il y a malgré tout des inconvénients énormes, une fermeture d’esprit de certains, un côté catho pour d’autres (ou pour les mêmes), mais globalement, je n’ai jamais eu le moindre souci là-bas et j’en garde des souvenirs excellents. En plus, c’est le lieu de tournage de la très bonne websérie Ulysse et c’est là-bas que je l’ai découverte (oui, c’était totalement de la pub pour Ulysse, allez voir ça sur Youtube en gardant en tête que ça s’améliore visiblement à chaque épisode). Il faut que j’arrête de faire de la pub à chaque paragraphe.

Pour vous donner envie de découvrir mon blog, je dirais

Qu’hier, on m’a dit qu’il était trop cool.

                Bon ben puisqu’on me demande de faire ma pub, je vais en faire quand même ! Je vous dirais que j’y parle des séries que j’y regarde le plus souvent langue de bois et que de temps à autres, je partage des gros articles d’analyses bien poussifs. Je vous dirais que j’ai envie de voir vos avis, surtout s’ils sont pas d’accord pas avec moi pour qu’on en parle dans les commentaires (car j’adore débattre sur mes séries préférées, j’suis pas fermé comme monsieur, promis). Je vous dirais que si on est d’accord alors on deviendra les meilleurs amis du monde et ce sera tout aussi cool. Je vous dirais que j’adore découvrir des séries, regarder des séries, respirer des séries ! Bref, je parle séries sur mon blog et si ça vous intéresse, n’hésitez pas à y passer.

Hum. Cela dit, puisque je suis sur un blog qui attire pas mal de lecteurs avant d’attirer des accros aux séries, je vais en profiter vite fait pour faire ma pub Wattpad si c’est ok ? Ouais, j’écris aussi une histoire sur Wattpad. Alors la plateforme est pleine de romances pour ado, mais promis, mon histoire, ce n’est pas (que) ça. Vous pouvez m’y trouver sous le nom JRMESHP (n’essayez pas de le prononcer, j’ai juste retiré les voyelles de mon prénom et de mon surnom). L’histoire s’appelle « L’Application », ça raconte la vie d’un journaliste d’une vingtaine d’années à partir du jour où le monde entier a reçu sur son portable une application qui fait tomber les gens dans le coma. Je sais, ça a l’air un peu bizarre dit comme ça, mais n’hésitez pas. Il y a tout un tome déjà disponible sur Wattpad et je viens de commencer à publier le second (encore en cours de rédaction). Littéralement commencer, c’était il y a 15 heures au moment où j’écris ça. L’originalité du truc, c’est qu’en parallèle, je raconte la même histoire, mais en anglais (The App, donc), du point de vue d’une ado américaine qui vit donc a priori la même galère puisqu’elle vit dans le même monde détruit par une application (d’où le titre, oui, oui). Voilà, vous savez tout, fin de la pub, n’hésitez surtout pas à passer faire un coucou si ça vous tente. Science-fiction principalement, anticipation post-apocalyptique, romance, mystère… Vous voyez le genre, je pense ; le tome 1, c’est L’Application : App-ocalypse / The App: App-ocalypse.

Pfiou. J’ai presque mal aux mains à force… et vous, pauvres lecteurs, vous avez mal aux yeux à force de me lire, alors je vous libère de toutes ces conneries. Bonne journée à tous et merci Ludo de m’avoir laissé faire toutes mes pubs (et là, je vais découvrir qu’il a censuré tout l’article en cours de route).

Merci Jérôme d’avoir joué le jeu ! Si vous voulez la découvrir, vous la retrouverez ici :

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