Nombre de pages : 346.

Éditeur : Michel Lafon.

Date de sortie : 18 juin 2020.

Prix : 17,95€

 

Au Meilleur Ami de l’Homme : un hôtel insolite où devant chaque chambre vous attend un petit chien abandonné que vous pourrez adopter ou non en partant. Voyag’Elles : un guide touristique « spécial femmes » que Roxane a créé avec son amie Sam, et auquel elle a adjoint un blog irrésistible où elle raconte ses péripéties dans tous les coins de France. Roxane : en dehors de son blog, une boule de souffrance rongée de culpabilité et de haine envers le responsable de son malheur. Mais dans l’hôtel où Roxane a décidé de poser ses valises, pour Voyag’Elles, il y a des personnes sages qui, malgré les cruautés du destin, se consolent grâce aux petits bonheurs de la vie… et y trouvent la force d’affronter le lendemain.

Ce n’est plus un secret pour personne, je suis un grand fan de ce que fait Carène et je découvre ces livres avec toujours autant de plaisir. Alors quand un nouveau titre sort, c’est toujours un jour de joie ! Merci aux éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce roman 

J’avoue que je me lançais dans cette lecture un peu à reculons. D’abord, parce que je sais que Carène est forte pour me faire pleurer quand elle fait dans le triste, mais en plus parce que… Et bien, il faut l’avouer, faire une chronique négative d’une autrice qu’on aime ce n’est jamais agréable, même si c’est le jeu de la chronique ^^ 

Et finalement, la magie Ponte a encore frappé, elle m’a cueilli et je me suis encore fait avoir ! Pour tout dire, je me demande si ce n’est pas son meilleur… Tout est réussi. Et puis est-il utile de parler style ou plume ? Carène fait partie de ce club : celui de ces autrices qui vous prend par la main pour ne plus vous lâcher et vous vous retrouver à l’avoir fini avant de vous en être rendu compte !

L’idée de base est déjà géniale : un hôtel où chaque chambre a son chien, chien qui dort devant chaque porte et qui arrive à amadouer l’occupant… Et qu’on peut adopter si l’envie nous en prend. Pour tout amoureux, ou propriétaire, de chien, ça serait le paradis. 

Et puis on a Roxane…. Ah, Roxane ! On ne sait pas grand-chose d’elle sur la 4éme de couverture, tout comme on ne connaît pas les grands thèmes de l’histoire, du coup, je resterais assez vague. Mais une chose est sûre, c’est qu’il est difficile de ne pas être en empathie complète avec elle  comment vous dire ? Tout se résumé comme ça : une jeune femme, ayant connu un drame, qui se bat contre ses démons, la colère et la culpabilité. C’est beau, fort et émouvant à la fois.

Mais comme si ça ne suffisait pas, voilà que notre chère autrice nous pond des personnages secondaires tellement à la hauteur que je les ai presque préféré à Roxane ! Je vous laisse les découvrir, mais Albane est d’une mignonnerie telle qu’on ne peut que fondre ; tandis que Gwenole est l’archétype du monsieur plus âgé et plein de bienveillance qu’on aimerait tous connaître ou avoir comme papy  j’ai eu du mal à les quitter…

Bref, c’est un sans-faute pour moi, et j’en suis le premier surpris ! Carène prend des personnages triste et à la limite de la rupture et les emmène, avec le talent qu’on connaît, vers des lendemains meilleurs !

Woaw !