Nombre de pages : 409.

Éditeur : Belfond.

Collection : Noir.

Date de sortie : 5 septembre 2019.

Prix : 19,90€

 

Alors qu’elle sonde les profondeurs d’une vieille carrière inondée à la recherche d’une cargaison de drogue, l’inspectrice Erika Foster fait une macabre découverte : un sac-poubelle renfermant des ossements d’enfant. Le légiste est formel : le squelette est celui de la petite Jessica Collins, sept ans, dont la disparition en 1990 avait profondément ému l’Angleterre. Un dossier classé sans suite depuis. Obsédée par ce drame, Erika se jure de faire toute la lumière.
Mais entre la pression de sa hiérarchie, l’effervescence des médias alléchés par ce sordide rebondissement et le silence de la famille Collins, la flic entêtée sent rapidement qu’elle a mis les pieds dans une affaire complexe, aux ramifications aussi noires qu’étonnantes… et dangereuses. L’eau est un parfait tombeau. Et l’on ne devrait jamais déranger ceux qui y sont engloutis.

Il y a certains livres qui nous excite encore plus que d’autre, c’est le cas de celui-ci pour moi. Il faut dire qu’après la réussite des deux premiers tomes, j’étais vraiment curieux de voir ce qu’allait donner ce nouveau… Merci aux éditions Belfond pour l’envoi de ce roman ❤

Comme à chaque fois, j’ai particulièrement aimé l’héroïne, Ericka Foster. Elle est forte, indépendante, fonce dans le tas et n’a pas peur de dire ce qu’elle pense ! Il devrait, je pense en avoir plus des comme elle… En même temps, il faut dire qu’elle n’est pas aidée par sa hiérarchie qui pense beaucoup plus aux relations politique ou médiatique qu’à l’enquête. Et puis forcément, comme ça fait trois tomes qu’on la suit, on finit par vraiment s’attacher !

Je sais que vous vous posez l’indéboulonnable question de savoir si on peut, du coup, lire ce tome indépendamment… Ma réponse sera la même que d’habitude dans ce cas-là : oui, mais ça serait dommage ! Vous comprendrez le plus gros – c’est des enquêtes indépendantes à chaque fois – mais vous perdrez une grosse partie de ce qui fait la force de la saga : suivre Ericka au fur et à mesure :( Surtout qu’ici on la retrouve directement là où on l’avait laissé.

Pour l’enquête, j’ai été complètement happé ! Je dois confesser que, moi qui aime quand ça bouge, c’est un peu plus lent cette fois, mais force m’est de constater que ça marche très bien ! Imaginez : le corps d’une fillette de 7 ans est retrouvé, elle est décédée il y a 25 ans et… Il n’y a absolument aucun indice ! Tout va donc se jouer sur des petits détails de rien du tout et on ne peut pas s’empêcher de le chercher et de jouer nous-mêmes aux enquêteurs. Bon, même si tout le monde sait que moi, je ne trouve jamais… Hum…

Pour le style, l’écriture et tout ce qui va avec, et bien, rien ne change ! C’est toujours aussi bon, aussi chouette, aussi addictive, aussi mangeable que des chips pendant un apéro à la terrasse d’un café :-D Bref, à déguster, sans modération !

Il est où le 4, il est oùùùùùùùù ?