Nombre de pages : 698.

Éditeur : Grasset.

Date de sortie : 30 mars 2016.

Prix : 21,50€

 

Lorsque Robin Ellacott reçoit ce jour-là un mystérieux colis, elle est loin de se douter de la vision d’horreur qui l’attend : la jambe tranchée d’une femme. Son patron, le détective privé Cormoran Strike, est moins surpris qu’elle, mais tout aussi inquiet. Qui est l’expéditeur de ce paquet macabre ? Quatre noms viennent aussitôt à l’esprit de Strike, surgis de son propre passé. Quatre individus capables les uns comme les autres, il le sait, des plus violentes atrocités. Les enquêteurs de la police en charge du dossier ne tardent pas à choisir leur suspect idéal – mais Strike, persuadé qu’ils font fausse route, décide de prendre lui-même les choses en main. Avec l’aide de Robin, il plonge dans le monde pervers et ténébreux des trois autres coupables potentiels. Mais le temps leur est compté, car de nouveaux crimes font bientôt surface, toujours plus terrifiants…

Tout le monde sait – ou alors je vous l’apprends – que derrière Robert Galbraith se cache en fait JK Rowling. C’est ce qui m’avait poussé à découvrir le premier livre, l’appel du coucou, à lire le deuxième, Le ver à soie et à acheter le troisième, celui-ci… C’était en 2016 et depuis je l’ai laissé traîné, allez savoir pourquoi. C’est à l’occasion de la sortie du quatrième que je me suis dit qu’il serait peut-être temps de sortir celui-ci de ma PAL… Et j’aurais peut-être pas dû 😦

Il faut dire que j’en attendais peut-être un peu de trop. Au point où j’avais aimé les deux premiers, mes attentes étaient assez hautes. Et puis surtout j’attendais que ce soit pareil dans celui-ci… Alors que je n’ai rien retrouvé 😦 Ni le style, ni le rythme. Dommage !

La seule chose qu’il reste et heureusement, tellement c’était réussi : L’ambiance. On est toujours dans le centre de Londres. Avec ses grands endroits comme Picadilly, certes, mais surtout avec ses petites ruelles, son métro, ses coins sombres,… Un vrai plus qui nous permet de nous immerger totalement. Ce n’est pas spécialement dit dans le livre mais je me représente toujours les endroits noirs, avec de la fumée et du mauvais temps ^^

L’autre gros point à signaler sur ce tome : La relation entre Cormoran et Robin s’accélère et prend beaucoup de place. Trop de place. Alors cette place était déjà plus ou moins prise avant, certes, mais elle n’avait jamais pris le pas sur le reste… Alors que c’est le cas ici ! On suit peut-être une pseudo-enquête mais on dirait qu’elle n’a pas plus d’importance que ça. Alors que bon, sur 700 pages il y a quand même moyen de faire plus équilibré…

Quant à l’enquête… Elle démarre lorsque Robin reçoit une jambe découpée. Le point de départ était intéressant et promettait de belles choses, seulement ça s’est fini avec un méli-mélo de marche avant/marche arrière, de fausses pistes, d’atermoiement et d’ennui. On finit par se dire que ça fait beaucoup pour pas grand chose. Et l’exaspération était encore plus grande quand je me suis rendu compte que le pourquoi du comment était finalement résolu en deux coups de cuillère à pot et en dix pages !!!!

Heureusement que le style est toujours aussi bon. Je pense que si ça n’avait pas été écrit par notre JK préférée, j’aurais laissé tomber bien plus tôt… Elle arrive tout de même à chaque fois à tout décrire avec brio et à nous faire sentir qu’on est vraiment dedans 😮

Finalement ce que je retiendrais c’est que ce troisième opus est plus un livre de transition où on suit plus précisément nos deux héros et les interactions entre eux… Espérons que ça soit un peu moins marquer dans les prochains !

Petit loupé pour moi 😦