Nombre de pages : 299.
Éditeur : Harlequin.
Collection : &H.
Date de sortie : 6 mars 2019.
Prix : 15,90€
Chocolat contre pâtisserie.
Castelli contre Palazzo.
Lucas contre Catalina.
Contre ? Tout contre, oui. Face à face, même ; car le local que Catalina a hérité de son grand-père se trouve à moins d’une dizaine de mètres du magasin des ennemis de toujours de sa famille : les Castelli. La guerre entre les deux clans dure depuis trois générations dans le petit village corse de Sartène, et l’installation de la descendante des Palazzo en face de la chocolaterie tenue par Lucas Castelli sonne comme une ultime provocation. Mais Cat a déjà surmonté bien pire que la concurrence frontale d’un voisin malpoli et ouvertement hostile, et il est hors de question qu’elle renonce à ouvrir sa pâtisserie, l’incarnation du nouveau départ qu’elle veut donner à sa vie – qu’elle doit donner à sa vie. Si Lucas veut vraiment la guerre, il l’aura… et ce sera la guerre des papilles !
Lucie Castel est une autrice que j’avais déjà lu deux fois : Une fois avec Pas si simple, une fois avec Qu’est-ce qui fait pleurer les crocodiles. J’avais adoré le premier, pas du tout aimé le suivant… Du coup je m’étais dit que j’essaierais celui-ci et que ça serait une sorte de belle. Et j’ai bien fait ! Parce que j’ai retrouvé la Lucie Castel que j’aimais. Merci aux éditions Harlequin pour l’envoi de ce roman ❤
Il y a des filons dans la romance, comme dans tout les genres, et il y en a un que j’aime particulièrement : Le « Je t’aime, moi non plus » ! Je ne sais pas vraiment dire pourquoi… Je suppose que c’est à cause du piquant/du piment rajouté, ça donne un petit quelque chose en plus sans compter que ça donne souvent droit à des scènes marrantes/cocasses. C’est le cas pour celui-ci et autant dire que j’ai savouré !
On a donc Lucca et Catalina, une fille et un garçon (jusque là, je pense ne pas trop me tromper ^^), un Castelli et une Palazzo, une pâtissière et un chocolatier, une fille joyeuse/ouverte et un garçon fâché/énervé en toute circonstance… Pas grand chose pour les rapprocher donc ! Rajoutez à ça qu’ils sont la dernière génération de deux familles qui se détestent et vous avez le point de départ 😀
Enfin quand je dis point de départ… Le vrai début c’est plutôt quand Cat ouvre sa pâtisserie juste en face de la chocolaterie de Lucca. Ça ne peut passer pour rien d’autre qu’une déclaration de guerre ! Je ne vous direz rien de ce qui se passe – je pense que dans ce genre de roman il est important de garder une grande part de surprise ! – mais je peux vous dire que tout est savoureux ❤
Et comme si tout ça ne suffisait pas, nos deux héros on une vie pas très joyeuse 😦 Ça apporte tout de même un peu de profondeur. Si l’histoire de Lucca m’a laissé plus froid – en grande partie parce que c’est un peu moins palpable et tragique je trouve, celle de Catalina m’a au contraire beaucoup touché. Aaaaaaaah l’amour, ce sentiment tellement génial qui peut devenir un enfer à cause d’hommes qui se comportent comme de vrais salop… Vous allez avoir envie de proférer quelques insultes les amis !
Sinon à part nos deux héros, on parlera tout de même de certains personnages secondaires. Si on a envie d’être assez dure avec les maternelles de nos deux héros (c’est à l’utilisation du mot « maternelle » qu’on devine que j’ai encore une fois oublié les prénoms !) qui se comportent comme de vrais enfants de maternel… On ne peut qu’avoir envie de serrer dans nos bras Dom, le frère de Lucca, qui est un vrai rayon de soleil. De consoler Charlotte qui n’a pas une vie facile, encore à cause d’un homme con. De rire des bêtises d’Ursula qui est, pardon, assez bête… C’est très méchant et puéril de rire d’elle mais c’est savoureux ! Et on pourrait continuer comme ça longtemps !
Je peut aussi vous parler du cadre – La Corse – qui rajoute un vrai plus et qui donne envie de partir en vacances, de tous ces passages où on parle de dessert et qui donne faim et qui vous donne l’impression de sentir autour de vous des effluves de sucre ou encore vous rassurez – en tout cas pour ceux qui n’aime pas ça ! – sur l’absence de sexe… Tout est réuni pour passer un bon moment je vous dit !
Le seul petit bémol pour moi, et c’est ce qui fait que ce n’est pas un coup de coeur aura été le début. Rien de grave, l’autrice a juste voulu mettre un ressort comique… Qui n’a pas fonctionné sur moi. Si jamais ça vous arrive aussi, ne laissez pas tomber, ça vaut la peine de s’accrocher, parce qu’à partir de la page 25 (oui, bon, à peu près quoi…) c’est le début de l’autoroute du bonheur !
Un chouette moment de passer !
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