Nombre de pages : 288.

Éditeur : 10/18

Date de sortie : 6 septembre 2018.

Prix : 7,50€

 

Le zoo est sur le point de fermer ses portes. Joan et son fils de quatre ans, Lincoln, profitent des dernières minutes dans leur coin préféré, à l’écart des visiteurs. Mais quand Joan se décide à pousser gentiment Lincoln vers la sortie, ce qu’elle découvre la force à rebrousser chemin en courant, et à s’enfoncer dans le zoo désormais désert, son fils dans les bras. Dans un parc d’attraction transformé en ménagerie mortelle, pendant les trois plus longues heures de sa vie, Joan va découvrir jusqu’où elle est prête à aller pour sauver Lincoln…

J’avais repéré ce livre dès sa sortie grand format chez Robert Laffont, cependant je le trouvais légèrement trop cher, du coup j’ai attendu patiemment et me suis jeté dessus à sa sortie poche 🙂 Et si j’ai été un peu déçu, je suis tout de même content de l’avoir lu…

Ce livre a de vrais points positifs, à commencer par son histoire de base et sa thématique qui est malheureusement tristement d’actualité. Un ou des terroristes qui vont dans des endroits bien fréquentés pour tuer un maximum de personne, ça fait froid dans le dos, encore plus dans un endroit « fermé » comme un zoo 😦

Et puis ce qui marche énormément c’est que l’on rencontre Joan et son fils – Lincoln – dès les premières pages et que l’on s’attache tout de suite à eux. On sent tout d’abord l’amour d’une mère envers sa progéniture. Puis on sent sa peur… Une fois qu’elle se rend compte qu’il y a danger elle va forcément se cacher et là c’est terrible. On a peur pour elle, on tremble pour elle, on espère pour elle… Et puis surtout on a peur pour le gamin, non pas qu’on s’en fiche de la mère, mais il faut bien reconnaître que c’est encore plus dur de s’imaginer qu’il arrive du mal à un enfant de quatre ans qu’à une adulte :/

Enfin ça c’était dans la première partie. Parce que dans la deuxième la maman change de place pour se retrouver dans un endroit plus sûr et ça gâche tout… Loin de moi l’idée d’être sadique mais tout le sel de l’histoire repose sur le fait qu’on ressent le danger, qu’on a peur pour eux, qu’on a l’impression que tout peux arriver et on perd tout ces sentiments dès qu’elle arrive à cette deuxième place, dommage…

Là où ça ne fonctionne pas non plus c’est quand l’autrice veut nous faire découvrir d’autres personnages. Le problème c’est que comme je vous l’ai dit on suit Joan et Lincoln dès le début, pendant 75 pages. Du coup quand on passe à d’autre c’est trop tard, on s’en fout. On se dit « Ok, bien, tant mieux, mais et Joan et Lincoln ? Il se passe quoi ? ».

Enfin, dernier truc qui m’a laissé perplexe c’est le petit Lincoln… Il a quatre ans. Et pourtant il reste sage, il ne parle pas, il ne bouge pas, en tout cas pas beaucoup pour un enfant. Et j’ai eu beaucoup de mal à croire qu’un petit bout de chou de cet âge, malgré le fait qu’il comprenne la situation et qu’il ai peur, resterais aussi sage et gentil 😦 Vous me direz que je cherche peut-être la petite bête et que forcément il faut bien qu’il y ai de la fiction quelque part… Certes, mais c’est une part importante de l’histoire, et si vous n’y croyez pas, c’est pas facile facile ^^

Un chouette thriller, dans l’air du temps, mais qui souffre de pas mal de défaut…