Nombre de pages : 346.

Éditeur : Calmann Levy.

Collection : Noir.

Date de sortie : 19 septembre 2018.

Prix : 19,50€

 

Été 1986. David et Samuel ont 12 ans. Comme chaque année, ils séjournent au bord de l’océan, dans le centre de vacances appartenant à l’employeur de leurs parents. Ils font la connaissance de Julie, une fillette de leur âge, et les trois enfants deviennent inséparables. Mais une ombre plane sur la station balnéaire et les adultes deviennent de plus en plus mystérieux et taciturnes. Puis alors que la semaine se termine, Julie disparaît. 30 ans plus tard, David est devenu écrivain, Samuel est son éditeur. Depuis le drame, ils n’ont jamais reparlé de Julie. Un jour, chacun reçoit une enveloppe. À l’intérieur, un manuscrit énigmatique relate les évènements de cet été tragique, apportant un tout nouvel éclairage sur l’affaire.

Ce livre m’intéressait énormément de par sa couverture mais surtout de par son auteur que je voulais vraiment découvrir depuis qu’il s’est fait un grand nom suite à son précédent roman… Du coup je me suis lancé dedans avec grand plaisir ! Merci aux éditions Calmann Levy pour l’envoi de ce roman

Malheureusement je n’ai pas vraiment apprécié 😦 A commencé par le fait qu’on passe plus de temps dans les années 1986 que de notre temps… Hormis le fait que je n’aime pas particulièrement ça (même si ça dépend de comment c’est fait ^^), j’ai trouvé qu’on passait beaucoup trop de temps dans le passé ! Ça m’a beaucoup frustré 😦

En plus le fait qu’on soit si à l’avance sur le moment que l’on attend – j’en reparle après – fait qu’on passe énormément sur des détails futiles. A commencé par la routine de vacance de nos héros… Je caricature peut-être un peu mais savoir qu’il vont à la plage, boivent ceci ou mange cela… Comment dire je m’en foutais un peu.

En plus tout le suspens de l’histoire est d’arriver à un certain moment. Au début du roman chaque héros reçoit un manuscrit, manuscrit qui décrit ce qui s’est passé en 1986 – C’est ces fait que l’on suit donc. Mais dans chaque manuscrit le douzième chapitre est différent pour chaque protagoniste… On attend donc qu’une chose : Découvrir chaque chapitre douze. Oui mais quand on y arrive enfin, il est trop tard, on a perdu le train/le fil et ça nous passe un peu par dessus la tête 😦

En plus de tout ça, le rythme est très lent, pour toutes les raisons dont j’ai déjà parlé du coup. Est-ce que je peux dire que c’est un défaut ? Je ne pense pas, après tout chacun aime ce qu’il aime. Moi ce n’est pas ce que j’apprécie, j’aime quand ça va vite, et on est loin du compte sur ce coup-ci…

Et puis je finirai par le pourquoi du comment. On n’est pas dans une comédie, il y a des morts et donc des meurtriers… En général ces dits meurtriers ont tout de même une raison, ils ne le font pas pour rien. C’est le cas ici. Mais mon dieu que ces raisons sont bidons ! A tel point que je croyais ne pas avoir compris… J’ai du demandé à une amie qui a du me confirmer. C’était la cerise sur le gâteau !

Un gros loupé pour moi 😦