Nombre de pages : 391.
Éditeur : Michel Lafon.
Date de sortie : 8 mars 2018.
Prix : 18,95€
Et si le mensonge était, parfois, une ultime preuve d’amour ? Vous l’aimez plus que tout au monde. Vous lui faites aveuglément confiance. Vous ne rêvez que d’une chose : fonder une famille ensemble. Mais rien ne se passe comme prévu. Jusqu’où iriez-vous pour éviter de tout perdre ? Une histoire racontée à rebours, car il n’y a qu’en démêlant les fils du passé que l’on peut comprendre le présent.
Amélie Antoine est une auteure que je voulais absolument découvrir depuis Fidèle au poste qui me tentait énormément à sa sortie. Depuis je n’ai toujours pas lu ce dernier mais quand j’ai vu qu’il y en avait un nouveau qui sortait je me suis dit que c’était l’occasion… J’aurais mieux fait de m’abstenir 😦 Merci aux éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce roman ! 🙂
Je n’ai pas du tout adhérer à ce roman malheureusement… Déjà, et c’est peut-être anecdotique, parce que je m’attendais, au vu du synopsis, à un bon thriller et que finalement on est devant un contemporain. Genre que je n’apprécie pas plus que ça…
Ensuite la promesse de départ est selon moi une fausse bonne idée ou en tout cas pas une idée aboutie ! On nous promets la chose suivante : On part de la fin pour aller vers le début. Et on a : On part de la fin, on va vers le début, pour revenir à la fin. Vous me direz tout dire dès le début aurait été spoilant… Oui mais dans ce cas l’idée n’était pas bonne et je ne comprends pas qu’on l’ai gardé. Au lieu de donner un truc génial ça devient quelque chose d’anecdotique, un gadget. D’autant plus que ça ne sert pas plus que ça l’histoire. C’est dommage !
Et puis vient le thème principal du livre : L’envie, le besoin, l’obsession d’avoir un enfant ! C’est le cas de Mathilde et j’ai eu beaucoup de mal à la comprendre… Je ne sais trop comment expliqué cela. C’est une problématique à laquelle je n’avais jamais réellement pensé et en ce point c’est chouette qu’un livre nous ouvre les yeux. Pour autant j’ai beaucoup de mal à me faire une opinion. J’ai l’impression qu’il faut au minimum souhaiter un enfant (je ne suis pas contre l’idée mais personnellement ce n’est pas un souhait ardent) pour pouvoir s’imaginer. Tout comme l’envie de maternité est un problème assez abstrait que je peux imaginer sans vraiment me mettre à la place de quelqu’un… Bref j’ai eu du mal à appréhender tout ça
Pour autant j’ai eu beaucoup d’empathie pour Mathilde. Je n’arrivais pas à appréhender son problème pleinement, certes, mais ça ne m’a pas empêché d’être triste pour elle ! Surtout qu’elle se mets tout de même dans un de ces états 😮 Le titre n’est pas un hasard, elle va en avoir des secrets… On a un peu l’impression qu’elle s’enfonce de plus en plus et on assiste à ça sans rien pouvoir faire !
Enfin, le style de l’auteur est peut-être le point que je retiendrait le plus. Le bouquin a beau ne pas m’avoir plu, ça n’enlève rien à l’efficacité de l’écriture. Ça se lit assez vite, assez facilement et on ne voit pas vraiment le temps passé… De quoi en tester un autre de ces titres ?
Ce livre n’était pas fait pour moi 😦
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