Nombre de pages : 264.

Éditeur : Le masque.

Date de sortie : 2 novembre 2017.

Prix : 9,90€

 

De retour d’Alep et devant se rendre à Londres au plus vite, Hercule Poirot voyage à bord du mythique Orient-Express. À peine est-il monté dans le train qu’un jeune et riche américain lui fait part de son inquiétude, il est persuadé que sa vie est menacée. Le lendemain, l’homme d’affaires est retrouvé mort dans sa cabine, assassiné. Bloqué par la neige qui empêche ainsi le criminel de s’échapper, l’Orient-Express devient le théâtre d’une des enquêtes les plus redoutables et les plus difficiles du célèbre détective belge. Un huis clos magistral, où chaque personnage est potentiellement coupable.

Il y a des livres qui sont devenus de vrais petits classiques et qu’on a envie de lire depuis longtemps. On ne saute pas le pas sans trop savoir pourquoi… Sans doute attendons nous le bon moment, la bonne occasion. Ce fut le cas pour moi envers ce récit. Alors quand Le masque a sorti cette magnifique réédition, j’y ai vu un signe. Un grand merci à la maison d’édition d’avoir bien voulu me l’envoyer 🙂

Il faut bien avouer, avant de parler du récit en lui-même, que le l’objet-livre en lui-même est quand même magnifique ! On a droit ici à un hardback, avec jaquette. Et vous me permettrez cette expression : « Ça a vraiment de la gueule ! » ^^ En plus de ça, petit détail, mais qui a son importance, la police d’écriture a été vieillie ! De quoi être bien dans l’ambiance

Pour l’histoire en elle-même, il s’agissait de mon premier Agatha Christie et je dois avouer que j’ai beaucoup aimé ! Ce qui, si on me connais peut être étonnant. En effet, on est ici dans une histoire très calme, très feutrée, où il ne se passe pas grand chose finalement…. Et pourtant ça l’a fait !

Ça m’a un peu fait pensé à Columbo. Parce qu’on ne connais certes pas le coupable à l’avance mais tout passe par la réflexion. Il n’y a pas une scène d’action, pas de sang (ou si peu) et surtout pas d’armes… Et puis tout est baser sur des détails, des indices, des témoignages. C’est très agréable.

En parlant de témoignages, j’ai beaucoup aimé la manière dont c’est construit. En effet Hercule Poirot se mets au travail en décidant d’interroger tous les voyageurs, les un après les autres. Ça installe une petite routine aussi agréable que stimulante… Parce qu’évidemment, on ne peut s’empêcher d’enquêter avec notre cher détective. On essaie de trouver ce qui cloche et on cherche nous aussi les petits détails. Et on ne peut pas s’empêcher d’être fier quand on a trouvé quelque chose ^^

Autre chose qui est très plaisant : Le fait que ça se passe en huis-clôt. J’ai déjà dit ici plus haut que ça donne une ambiance feutrée mais en plus de ça ça rajoute un peu de sel… On sait que le coupable est forcément là. On se dit qu’il n’y a pas 50 000 solutions. En plus ça nous permet de faire un plan du wagon (qui nous est donné dans le livre, le travail est mâché) et de jouer avec celui-ci ! 

Ma seule petite déception est le traitement d’Hercule Poirot. Bon déjà on en sait assez peu sur lui mais après tout c’est déjà sa dixième enquête, je suppose qu’il faudrait lire la première. Mais j’ai trouvé que ça manquait un peu de consistance… On sait très peu de chose sur ce qu’il pense. Alors oui, c’est réserver pour la grande scène final, mais quand même 😦

Enfin, la scène final, je l’attendait. Mon père aimant regarder les téléfilms, j’ai l’habitude de relever la tête pour regarder le final avec lui. C’est un moment que j’ai toujours aimé et je dois dire que je n’ai pas été déçu ! C’est vraiment excitant ! Quant à la révélation… Je ne l’ai pas vu venir. Je me suis encore fait avoir :p

Seul truc dommage finalement : Le manque d’épilogue, ou de scène « d’après ». On connaît le coupable, on a une réaction, une phrase et puis PAF fini… J’en aurais bien lu un peu plus…

Très chouette surprise. J’ai vraiment été pris dedans et j’ai passé un excellent moment. J’en lirais d’autres !