Coucou les amis,

On se retrouve aujourd’hui pour un nouveau portrait chinois ! Comme je vous le disais, ça faisait un moment que je voulais faire connaître les blogs que j’aime mais je voulais une façon plus originale qu’une interview ou qu’un focus blog. J’ai trouvé l’idée chez Les lectures de Blandine !

Et pour ce numéro, c’est Agnès Marot qui se jette à l’eau !

Je me présente :

Agnès Marot, auteure jeunesse. J’ai commis, entre autres, « De l’autre côté du mur » aux éditions du Chat Noir, « I.R.L. » aux éditions Gulf Stream, et mon prochain roman à paraître, « Quelques pas de plus », aux éditions Scrineo. Je raconte aussi pas mal de bêtises sur Twitter, sur mon blog, sur Facebook, bref, partout où on me donne la parole (bande de fous).
Et je suis nulle en portraits chinois. Vous êtes prévenus ! 🙂

Si j’étais un auteur, je serais

Moi ? 🙂
Sans rire, je ne sais pas. J’ai toujours dit que j’adorais Francis Berthelot et qu’il avait réussi à faire ce dont je rêvais : un style à la fois simple et d’une extrême poésie, une structure complexe, réfléchie, qui sert la lecture au lieu de la rendre plus difficile. Les thèmes qu’il aborde me parlent (l’art comme catharsis, la différence, entre autres).
De là à dire que je serais lui ? Je ne pense pas. Ses romans sont plus sombres, plus écorchés que moi.
En fait, je crois que, si j’écris, c’est aussi justement parce que même les auteurs que j’adule ne me correspondent pas parfaitement.

Si j’étais un roman, je serais

Une collection de trésors minuscules, de Caroline Vermalle, à égalité avec Abîme du rêve de Francis Berthelot.
Alors, oui, ces deux romans n’ont rien à voir, mais chacun me parle à sa façon.
Le premier, pour sa vision de la vie et des plaisirs simples, pour le rapport aux autres et au monde.
Le second, pour le rapport à l’écriture, à l’imaginaire et à tous ces personnages qui vivent dans ma tête et ne demandent qu’à sortir.

Si j’étais un genre littéraire, je serais

Euh… le Young Adult, parce que je suis jeune et adulte ?
(Même pas honte.)

Si j’étais un héros littéraire, je serais

… super malheureuse ! Non mais, vous avez vu tout ce qu’il leur arrive, les pauvres ? Nan, j’adore les romans mais j’aime encore mieux mon plaid et ma panthère de poche, merci bien.
D’autant que bon, savoir écrire est rarement une qualité très utile pour survivre dans un roman.
Mais puisqu’il faut bien une réponse, je dirai le Petit Prince : plein de douceur et d’optimisme, copain avec un renard (c’est pas une panthère, mais c’est cool quand même), et, surtout, il voyage à travers plein de mondes imaginaires. Ça me convient plutôt pas mal.

Si j’étais un point de ponctuation, je serais

La virgule ! Elle n’a l’air de rien et beaucoup l’oublient mais, toute discrète qu’elle est, elle peut changer le sens de la phrase sans en avoir l’air.

Si j’étais une langue, je serais

Celle qui est dans notre bouche et qui nous sert à parler, quel que soit le pays et le média !
Bavarde, vous avez dit ? Mais non. Ou juste un peu.

Si j’étais un conte de fée, je serais

Peter Pan (mais la version originelle de James Barrie, pas le remix de Disney). Parce que la vie d’adulte c’est cool mais garder son âme d’enfant c’est encore mieux. Sans compter les milliers de Neverland qui fourmillent dans ma tête ! Des endroits à la fois merveilleux et cruels, où tout est possible – mais qui demandent des sacrifices.

Si j’étais une couverture de livre, je serais

Celle de Hunger Games (le T1, avec le pendentif du geai moqueur doré sur fond noir). Pas la plus belle jamais créée, mais elle est simple et efficace. Ce symbole est très fort : anodin au départ, il finit par devenir l’emblème de la révolution, un peu grâce aux efforts de l’héroïne, beaucoup grâce à un concours de circonstances. Ça me semble une belle façon de concevoir la vie.

Si j’étais une plateforme (blog, Youtube, réseaux sociaux), je serais….

Twitter ! Parfait pour papoter avec tout le monde et raconter des conneries, tout en conservant une limite de 140 caractères pour les timides. 🙂
Bon, j’aime bien le blog aussi, un espace perso pour partager des pensées plus profondes sur l’écriture ou l’édition.

Si j’étais un goodies, je serais

Une mini peluche. C’est doux, ça fait sourire et on a envie de lui faire des câlins.
(OK, j’avoue, c’est surtout parce que j’ai toujours rêvé d’être aussi douce et moelleuse qu’une peluche. Dans une autre vie, peut-être !)

Si on devait lire un de tes livres, ce serait

Oh, ben, ça dépend beaucoup de ce que vous aimez, parce que chacun de mes romans est vraiment différent des autres. Et chacun me ressemble un peu à sa manière (pour rester dans le thème du portrait chinois).
Donc je vais tricher un peu 
Si vous aimez les boiteuses et la culture navajo : Quelques pas de plus
Si vous aimez la technologie et un rythme haletant : I.R.L.
Si vous aimez l’art et la dystopie : De l’autre côté du mur et Notes pour un monde meilleur
Si vous aimez les histoires de famille et traverser les époques : Le Secret des Bois-Noirs
Si vous aimez l’amour et la poésie : La Couleur de l’aube

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Merci Agnès d’avoir joué le jeu ! Si vous voulez la découvrir, vous la retrouverez ici :

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Rendez-vous dans deux semaines avec une autre blogueuse !