Nombre de pages : 416.
Éditeur : Toucan.
Collection : Toucan noir.
Date de sortie : 1er juin 2016.
Prix : 19,90€
Le brigadier Adan Settara est en poste à la PJ de Clermont-Ferrand. Fils d’un vieil immigré, ouvrier dans la « ville du pneu », ses bons tuyaux dans les cités lui ont autrefois permis de faire tomber de gros trafiquants. Mais depuis, il végète. Aussi, quand deux adolescents lui apportent un matin une clé USB sur laquelle se trouvent les images du corps martyrisé d’une jeune étudiante, Adan comprend vite qu’une enquête délicate l’attend, dans les cercles fermés de l’université et de la ville. Et les découvertes que fait sa collègue Marie sur les mœurs étranges des fils de bonne famille risquent de se révéler très dangereuses pour un simple brigadier. Il se pourrait qu’à l’ombre des volcans, derrière les usines ou les belles demeures, certains aient le cœur aussi noir que la pierre de la ville…
Avant toute chose, je tiens à remercier les éditions du Toucan pour l’envoi de ce roman ! Et surtout à m’excuser de l’avoir laissé traîner aussi longtemps Pourtant il me tentait vraiment beaucoup quand je l’ai reçu suite à l’avis de la copinaute Séverine… Mais que voulez-vous, c’était pas le moment.
Et j’ai été déçu… Oui, je commence mal l’année ! Disons que mon avis est divisé en deux : J’ai aimé l’enquête principale ainsi que certains personnages, mais je n’ai pas aimé d’autres personnage et tout ce qu’il y a autour.
Pour l’enquête principal, on est devant une scène assez noire : Une fille est tuée mais la seule preuve que l’on a au départ est une photo où l’on voit la victime ensanglantée, liée et bâillonnée. Pas mal comme départ, n’est-ce pas ?? On se prend directement au jeu de savoir ce qu’il y a pu lui arriver et de savoir comment cette photo est arrivé jusque là. Car on l’a retrouve dans une clef USB mais on en sait pas plus !
Côté personnage, j’ai adoré Marie qui est une policière pas toujours prise au sérieux mais dôté de courage et de détermination. Elle fait quand même quelques conneries, mais à le mérite de s’en vouloir au moins ! J’ai aimé le chef de police qui part à la retraite plus tôt que prévu à cause d’ennuis de santé. Je dois avouer qu’il m’a fait mal au coeur et enfin j’ai adoré le nouveau chef qui est détestable, qui ne connais rien au métier et qui est un parvenu… C’était génial de le détester :p
Par contre, je n’ai pas compris le personnage d’Adan ou en tout cas les choix de l’auteur envers lui. Il est d’origine étrangère, je ne vois pas le problème, personne d’ailleurs ! Pourquoi l’auteur insiste-t-il à ce point sur le sujet ?? A chaque fois que le personnage n’est pas d’accord ou qu’il trouve quelque chose d’injuste il répond « Ah oui, je vois, je suis l’arabe de service ! »… J’ai trouvé que ça contribue à stigmatiser sans raison. Et je vous passe les détails du flic ripoux faisant des choses pas très recommandable pour pas grand chose. De plus, on parle du passé de son père pendant la guerre en Algérie. Encore une fois je n’ai rien contre, mais je n’ai pas compris l’intérêt ni pourquoi il fallait se taper ses looooooongs chapitres
Au rayon points positifs, on peut pointer les chapitres courts. Le style de l’auteur qui est simple, addictif et qui passe tout seul. Le fait que les pages se tournent facilement. Et puis l’ambiance qui est tout de même vachement prenante !
La fin ne m’a pas laissé estomaqué non plus mais fut bonne 🙂 Il y a la conclusion d’une sous enquête que j’avais complètement oublié ! Du coup ça m’a fait rire. D’autant que je voulais la réponse :-O Comme quoi quand on est blond, c’est jusqu’au bout ^^
Chouette roman dans l’ensemble mais quelques points qui m’a ennuyé
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