Salut les amis,

Vous me connaissez, je me pose toujours un tas de questions, je farfouille toujours, je cherche et recherche des explications partout. Et j’aime évidemment partager mes trouvailles avec vous ! Mais alors quel est le sujet cette fois ? La rentrée littéraire bien sûr !

Taxi

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il y a 580 livres qui sortent cette année en septembre ? Et pourquoi il y en a eu 589 en 2015 ? 607 en 2014 ? 525 en 2013 ? Et on pourrait continuer comme ça longtemps ! Jusqu’en 1936 en fait, année où l’on parle pour la première fois de rentrée littéraire. Cette tradition est encore plus bizarre quand on pense que la France est le seul pays à le faire… Mais alors d’où vient-elle cette tradition ? Allez, suivez le guide, je vais essayer de vous expliquer tout ça le plus clairement possible 🙂

Barre-de-séparation

1903 :

Il faut en effet remonter assez loin pour comprendre le pourquoi du comment. C’est lors de cette fameuse année 1903 qu’est créé le Prix Goncourt par les frères Jules et Edmond. Ce sont des amoureux de la littérature, ils l’a critique férocement mais la défende ardemment aussi. Et c’est pour cela qu’ils créent ce prix, pour motiver tout le monde à donner le meilleur de soi-même.

Mais très vite, pour contrer le « poids » de la décision du Goncourt, on va décider de créer d’autres prix. C’est comme ça qu’est créé Le Fémina (Un an plus tard seulement!), le Renaudot en 1929, l’interallié ou encore le Médicis !

Et c’est parti pour la course !

La voilà l’explication, tous simplement ! Quand on sait qu’un Prix Goncourt se vend à peu près à 400 000 exemplaires, 200 000 pour le Renaudot, 150 000 à 200 000 pour le Femina, etc… On est pas surpris que cela intéresse les Maisons d’éditions. Il ne s’agit pas moins d’une course. Bien sûr rien d’officiel là-dedans, mais on ne peut décemment pas laisser passer tous ces prix littéraires sans rien faire ! Sans oublier la publicité qui va avec, la gloire qui entourera l’auteur (et oui, il arrivera à vendre ses bouquins pour de nombreuses années), la bonne image que cela forge de la Maison… Bref, tout le monde est content 🙂

Une abberation vous dites ?

On pourrait le penser, je vous l’accorde. Sur 580 livres, Combien auront une visibilité médiatique et une mise en valeur en librairie? Quinze, vingt pour cent? Cependant, apparemment, le jeu en vaut la chandelle ! Il faut dire que l’espoir d’un prix tout comme participer à la vitrine médiatique de cette période fait prendre le risque. Le livre sort, pendant cette période, du carcan des émissions et des magazines de niche pour se retrouver partout ! C’est peut-être le point positif de cette période à mon sens 🙂

Et c’est parti pour Noël !

Ce n’est pas un objectif en soit selon moi mais c’est un fait qui découle de cette période de l’année. Les fêtes de fin d’année ! Imaginez un peu : Non seulement, une fois arrivé en Décembre, cela fait des mois que vous entendez parler de ces livres, vous avez vu des critiques à tord et à travers, des couvertures dans tous les sens, des émissions, des vidéos, des sélections… Bref, au moment de faire vos achats vous avez la tête déjà bien remplie de tout cela… Et là…. Oh mais c’est qu’on a sorti les belle banderoles « Goncourt 2016 »; « Fémina 2016 »; « Renaudot 2016 » et j’en passe! Décidément, le monde est bien fait 😉

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Voilà j’espère que je vous ai appris quelque chose ! J’ai survolé le sujet et n’ai pas été très profond mais le but était surtout de vous expliquer le « D’où ça vient c’t’affaire ? ».

A bientôt 😉

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Sources : A livre ouvert – Le temps – Wikipedia