Coucou les amis,

On se retrouve aujourd’hui pour le deuxième numéro de notre nouveau rendez-vous : Le portrait chinois ! Comme je vous le disais, ça faisait un moment que je voulais faire connaître les blogs que j’aime mais je voulais une façon plus originale qu’une interview ou qu’un focus blog. J’ai trouvé l’idée chez Les lectures de Blandine !

Et pour ce numéro, c’est Elo qui se jette à l’eau !

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Je me présente :

Quaidesproses ou Elodie Alice. Je suis une fille de décembre. Je suis devenue en vingt-sept ans l’à-peu-près. Si je devais me choisir un nom, sans nul doute, je choisirai celui-ci : mademoiselle À-peu-près. Dans cette société qui prône l’excellence physique et intellectuelle, je suis loin d’y trouver mon compte. Je suis à peu près drôle, gentille, cultivée et jolie. À peu près. Je suis le genre de fille qui ne fait pas tomber les garçons d’un battement de cils, sur qui on ne se retourne pas dans la rue. Je suis le genre de fille qu’on apprécie mais sans plus, qu’on n’entend pas autour d’une table, ou peu. Le genre de fille qui n’a rien de fantasmant, transcendant, exaltant, ou autre mot qui termine en -ant. Je suis une feuille qui tombe en automne, une averse au mois de mars… je suis là, on me voit, mais on s’en fout. Je suis fille de décembre. Oui, j’ai toujours préféré la pluie au soleil, la magie de Noël à l’excitation de l’été, la neige de janvier aux orages d’août, les pulls en mailles aux bikinis à fleurs.

Si j’étais un auteur, je serais

Poète. Et je serais probablement Baudelaire. Parce que Les fleurs du mal sont ce qu’il y a de plus beaux à lire. Parce que je retourne dans ces pages, et à chaque fois j’en suis éblouie. Parce que j’aimerais avoir le talent, le génie, et la capacité d’écrire des poèmes – pouvant aborder tous les sujets possibles et inimaginables. Parce que Baudelaire est le poète du crépuscule et de l’automne. Parce qu’il mélange Ombre et Lumière, même si, bien sûr, l’ombre domine, et je crois que j’aimerais bien être à la fois l’ombre et la lumière. Suis-je compréhensible ? Pas sûre !

Si j’étais un roman, je serais

66695521_13621219Une simple lettre d’amour de Yann Moix. J’enquiquine tout le monde avec ce roman, mais Yann Moix est probablement l’écrivain contemporain avec la plus jolie plume (à mes yeux). Ce roman m’a perturbé, dans le sens où je l’ai autant détesté qu’aimé, et j’aime la littérature qui ne me laisse pas indifférente.

Si j’étais un genre littéraire, je serais

De la littérature générale. Française, de préférence. J’aime cette littérature qui peut me faire à la fois rêver, réfléchir, m’interpeller, me questionner, me bousculer… Que ce soit autobiographique, de l’autofiction, qu’importe. Je ne sais jamais où je vais, ce que j’ai dans les mains, et c’est très bien. Parfois je suis déçue, parfois émerveillée.

Si j’étais un héros littéraire, je serais

Marcus Goldman. C’est un garçon, c’est problématique, oui. Pourquoi Marcus ? Parce qu’il est écrivain, parce qu’il est curieux, parce qu’il est fidèle, parce que c’est un personnage profondément humain ; dans ses qualités et dans ses défauts.

Si j’étais un point de ponctuation, je serais

téléchargementLa virgule. J’en abuse, j’en mets trop, tout le temps, mais aussi parce qu’elle permet le silence, et la respiration.

Si j’étais une langue, je serais

L’anglais, avec l’accent bien anglais. Je le trouve tellement sexy (l’accent), et musicale (la langue)  mais le français est aussi une très belle langue !

Si j’étais un conte de fée, je serais

179589-anastasiaAnastasia. (peut-on le considérer comme tel?) Parce que c’est le dessin-animé que je regarde tous les ans – pendant la période des fêtes, étrange mais vrai, depuis mes 9 ans. Il me fait absolument rêver; dès les premières minutes je retrouve mon âme d’enfant et d’amoureuse! Sans oublier que je connais les chansons par cœur, évidemment. « Loiiiiiiiiin du froid de décembreuuuuh »

Si j’étais une couverture de livre, je serais

129182_couverture_Hres_0Le Paris des Poètes maudits de Stephano Biolchini aux Éditions de La Martinière. C’est probablement et le plus bel objet et la plus belle couverture en ma possession !

Si j’étais une maison d’édition, je serais….

Grasset. Parce que c’est celle qu’on trouve en plus grand nombre dans ma bibliothèque. J’aime – en général – les choix éditoriaux qu’ils font.

Si j’étais un goodies, je serais

Un stylo Swarovski parce que je ne m’en sépare jamais ; j’écris mes chroniques avec, parce qu’il est trop chou avec ses petites paillettes, parce qu’il me suit partout, et parce qu’on me l’a offert.

Si je devais vous donnez envie de découvrir mon blog, je vous dirais

Je ne crois pas être douée pour me vendre, mais jouons le jeu. Si vous voulez découvrir un petit monde littéraire et culturel où on y parle de tout, je vous attends avec plaisir.. En effet (ça fait très lettre de motivation, ça), j’essaie de tout aborder ; tous les genres (ou presque). Parce qu’il y a de la poésie – moins que ce que j’aimerais, certains de mes textes, aussi. Et parce que j’essaie de mettre de l’humour dans chacun de mes articles – même si, je vous l’accorde, souvent ce n’est pas drôle. Quoi d’autre ? Parce que j’aime le partage, et parler avec ceux qui viennent « me voir ». Plus on est de foufou plus on rit !

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Merci Elodie d’avoir joué le jeu ! Si vous voulez la découvrir, vous la retrouverez ici :

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Rendez-vous dans deux semaines avec une autre blogueuse !

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